Carnet de voyage Berlin
Premier pas à Berlin…Rencontre avec une ville qui reste très marquée par le mur, de grands espaces entre l’est et l’ouest, les anciens No mans land , sont restés, et sont au mieux aménagés en espace vert, il n’y aura pas de construction possible…
La ville est très grande ,située dans le nord-est du pays, elle compte environ 3,5 millions d’habitants. Berlin est la deuxième ville et la septième agglomération la plus peuplée de l’Union européenne .
Lundi 11 Avril 2016
Départ de Lyon, il fallait être à 5h à l’aéroport (ça c’était pas top) mais à 9h15 nous étions à Berlin!!
Les transports sont super bien organisés
Il existe une carte journalière à 17,80 euros en 2016, pour toutes les zones pour 5 personnes, celles pour les zones A et B est à 17,50 euros
Et on prend, Tram, Train, métro et bus jusqu’à Potsdam!!
En train pour faire aéroport/ Alexander platz c’est 30 mn
télécharger l’appli pour optimiser tous les déplacements!
Installation au The Circus Hotel. Un sympathique appart hôtel situé au cœur de Berlin, le The Circus Hotel se trouve entre les quartiers populaires de Mitte et Prenzlauer Berg, en face de la station de métro Rosenthaler Platz, à 2 stations de métro de l’Alexanderplatz .
Nous débutons l’après midi avec : street art Alternative tour
Nous avons opté pour un Street Art Workshop and Tour (en Anglais) Visite passionnante sur le Street Art à Berlin avec un guide performant qui su parfaitement nous faire vivre ,actualités à l’appui, ces œuvres parfois éphémères. Découverte de lieux en dehors des sentiers battus, initiation au street art et à l’histoire de la Ville de Berlin.
Après une petite marche de 2h30 dans Corkberg où nous avons appris plein de choses sur les graffitis réalisés par le collectif « Uber Fish », qui inscrit en – de 7mn (temps d’arrivée de la police) des messages positifs et non politiques, en passant par le collectif « Glorious five artist » qui fait parti de l’armée américaine, et le Street art avec ROA, Dessin d’animaux morts à main levée, un personnage à la peau jaune( écho aux Simpson) des frères portugais Eugenios, sans oublié BLU, qui est très respecté, on a était sensibilisé a cet art…une fois le tour fini, nous savons prolongé l’expérience en nous essayant au street art dans leur atelier… Un bon moment ou chacun a laisser exprimer ses talents!!
17h30 Postdam platz, et ses nouvelles constructions,
Le mémorial de l’Holocauste. Conçu par le New Yorkais Peter Eiseman. Inauguré en 2005 Champ hérissé de 2711 stèles de béton. Dédale de passages étroits, froideur de la pierre, jeu d’ombre et de lumière. Labyrinthe minéral. Austère de prime abord Il est au final un parcours symbolique et bouleversant
On termine notre journée à la coupole du Reichstag. Bien réserver 2 mois avant pour avoir la tranche horaire qui vous convient.
Aujourd’hui siège moderne du parlement allemand, le Reichstag est l’un des grands symboles de Berlin. Son étincelante coupole . attire de nombreux visiteurs. On est attiré par ce dôme lumineux ouvert en son sommet et à sa base, il est conçu comme une métaphore de la transparence et de l’ouverture politique.
Ou alors il faut s’offrir le restaurant en haut de la coupole, sur réservation aussi…
Retour by Night, vers la ville et la Porte de Brandebourg :
Pendant la guerre froide elle était le symbole de division de l’Allemagne, aujourd’hui celle de sa réunification. La porte est surmonté du Quadrige, représentant la déesse ailée de la Victoire conduisant son char tiré par quatre chevaux.
Journée grise, froide et du vent….
Mardi 12 avril
Notre deuxième journée a débuté par un petit dej à l’hôtel, on n’a pas trop aimé, donc après nous avons élu domicile chez Milch Halle à 300 m de l’hôtel dans AuguststraBe
Promenade sur l’île aux musées, qui est tout en travaux, et sous la pluie, c’était assez triste, nous sommes remontés sur unter den Linden, jusqu’à la porte de Brandebourg, où nous avons croisé Angela!
Après un curry Wurst, nous voilà partis pour trabi safari, balade au volant de la mythique voiture de l’ex RDA. Sur les traces du mur… trabi land
Nous avions réservé 2 voitures, car nous étions 5 ,et que c’est 4 maxi par voiture! une pour les filles avec moi au volant , une pour les garçons avec rod au volant
Et c’est parti pour 2h30 de circuit entre Berlin Est et Ouest, un super moment, Nico notre guide, était devant nous dans sa trabi, et nous commentait tout ce que nous voyons, avec des petites haltes photos!
C’était toooop, on a tous adhéré et on recommande!
En sortant de notre tour petite halte pour un instant photo au PhotoAutomat, c’était marqué à faire dans mon guide les p’tites adresses de Berlin de chez Boxtrotter
Check point Charlie était la principale porte d’accès pour le étrangers et les diplomates circulant entre Berlin -Est et Ouest de 1961 à 1990 . Appelé “Charlie » en référence à la 3ème lettre de l’alphabet phonétique de l’OTAN (alfa, bravo, Charlie…)
Après une pause gouter chez Vögelchen.
Nous photographions l’Oberbaumbrücke. Pont avec deux tours originales, il est le plus célèbre de Berlin, et le plus long aussi!!. Construit en briques rouges, de style néogothique à la fin du XIXéme siècle. Sur deux niveaux, dont l’un réservé au métro. Il fut l’un des points de passage entre l’Est et l’Ouest avant la chute du mur, la ligne 1 du métro de la RDA s’arrêtant nette à cet endroit.
L’East Side Gallery termine notre journée, devant un baiser langoureux entre Honecker et Brejnev, et une trabi défonceuse de mur. Cette galerie à ciel ouvert est l’oeuvre de 118 artistes venus de 21 pays, tronçon de 1300m de l’ancien rideau de fer conservé. Ce mémorial à subi les ravages du froid et de la pollution avant d’être restauré en 2009 pour les 20 ans de la chute du mur.
L’oeuvre ci dessous est connu sous le nom de « Baiser fraternel » ou « baiser de la fraternité ». C’est une oeuvre picturale de type graffiti, du street art. On voit deux hommes âgés qui s’embrassent sur la bouche. L’artiste reproduit une photo bien réelle de 1979, où deux dirigeants important du monde se sont embrassés, selon la tradition russe, sur la bouche, c’est un baiser fraternel. A gauche, Léonid Brejnev dirigeant de l’URSS, et à droite Heiri Honnecker dirigeant de l’Allemagne de l’Est (RDA). L’artiste russe qui vit en Allemagne à écrit le titre en Allemand et en Russe. Cette oeuvre a été crée sur le même mur que « test the rest »
TEST THE REST (1991)
Cette oeuvre mesure environ 5m de long sur 2,5m de hauteur. Elle a été réalisée au pinceau et à la bombe sur béton.
Son titre, au départ intitulé « test the best » est une reprise d’un slogan publicitaire pour une marque de cigarette « test the west », elle s’est finalement nommé « test the rest » (testez le repos) comme pour symboliser un épisode terminé de l’histoire..
Cette oeuvre a été réalisée en 1990, après la chute du Mur de Berlin sur l’East Side Gallery. Il s’agit d’un vestige du mur d’une longueur d’un Km. L’artiste Birgit Kinder est peu connue. Elle a choisi de représenter la chute du mur. La trabant est une voiture populaire est -allemande. Pour s’en procurer une, il fallait attendre jusqu’à 15 ans après l’avoir commandé. C’est à l’aide de ce véhicule que les allemands de l’est ont gagné l’ouest durant l’été 1989. C’est donc le symbole de la liberté qui perce le mur le 9 novembre 1989. Le numéro de la plaque d’immatriculation indique cette date.
Cette oeuvre s’inspire du mouvement hyper réaliste qui est un style artistique qui s’appuie sur l’imitation des photographies pour la peinture. On peut la rapprocher aussi au street art, courant artistique encore présent qui investit le territoire urbain par des fresques ou des graffitis….
Cette oeuvre fut conçu après la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989. Ce mur a été construit durant la guerre froide opposant les USA et leurs alliés à l’URSS communiste. Cette guerre s’est déroulée entre 1947 et 1991, date de la chute du bloc communiste. A la date de construction du mur en 1961, l’Allemagne est divisée en deux Etats, la RFA à l’Ouest , une démocratie alliée aux USA , et la RDA à l’Est, une dictature communiste alliée à l’URSS. En 1961, la RDA fait construire le mur de Berlin pour empêcher ses habitants de fuir la dictature pour aller à l’Ouest. Il coupe ainsi Berlin en deux, séparant des familles. C’est le mur de la honte. En 1989, sous la pression populaire, le mur est détruit symbolisant l’effondrement de la dictature communiste et la réunification de l’Allemagne.
Le mur de Berlin a incarné l’enfermement de la population est-allemande qui était interdite de voyager à l’Ouest. Il a également résumé la division du monde, partagé entre le monde occidental et le monde soviétique. La percée dessinée sur la fresque symbolise la chute du mur et la reconquête de la liberté. Avoir peint sur le côté « Est » du mur marque également un symbole d’affranchissement. Lorsque la frontière existait, il était interdit pour les Allemands de l’Est de peindre sur le mur. Enfin, la voiture ne porte aucune marque de la traversée du béton, comme pour rappeler que la chute du mur s’est faite sans effusion de sang ni blessures.
C’est une fresque très connue car elle touche les spectateurs. Beaucoup ont été assis dans une Trabant comme le conducteur, les touristes comprennent la situation évoquée car c’est un monument fondamental de l’histoire de l’Allemagne , donc de l’évolution de la guerre froide.
Diner de délicieux burger chez Shiso
Journée grise et froide, avec un peu de vent
Mercredi 13 avril
Berlin ouest pour la matinée, arrêt au parc Zoologique, que nous avons choisi de ne pas faire
Tour panoramique du quartier, avec l’Eglise du souvenir,23 novembre 1943 les bombardements Alliés ne laissèrent debout que l’enveloppe extérieure de la tour ouest, qui fait office aujourd’hui de mémorial. En 1961 fut ajouté prés de la tour en ruine une nouvelle église octogonale.
et KaDeWe
Bus jusqu’au château de Charlottenburg 2h de balade avec avec le jardin, heureusement nous avons eu un peu de ciel bleu et de soleil ce jour là… Ce palais baroque permet de se représenter la splendeur de la famille royale des Hohenzollern.
A midi stop à
Siegessäule (Colonne de la Victoire)
Victoria, Borussia ou simplement l’Else d’or
La Colonne de la victoire est l’un des symboles les plus connus de Berlin. « L’else d’or » comme le peuple berlinois l’a surnommée, a été érigée entre 1864 et 1873 d’après les plans de Heinrich Strack, initialement sur la Königsplatz (l’actuelle Place de la République) et est aujourd’hui classée monument historique.
La sculpture de bronze de 8,5 mètres de hauteur et de 35 tonnes, œuvre de Friedrich Drake, représente Victoria brandissant une couronne de laurier, un casque décoré d’un aigle et un étendard à la croix de fer. Victoria est la déesse de la victoire de la mythologie romaine, l’équivalent de Niké dans la mythologie grecque. Le casque à l’aigle de Victoria représente aussi Borussia, la personnification de la Prusse. La plate-forme d’observation de la colonne offre un superbe panorama de la ville. Par contre les marches cassent les jambes, courbatures garanties, on a testé pour vous!
Déjeuner tardif dans un resto juste à côté du musée juif
Le musée Juif pour ce début d’après midi
Inauguré en en 2001, le Musée Juif de Berlin compte parmi les institutions importantes dans le paysage muséal européen.
Architecture
Le musée n’a pas tardé à faire partie des monuments phares de Berlin. L’audacieuse construction de Daniel Libeskind réalise une harmonie unique entre l’architecture et le contenu du musée; le bâtiment, habillé de zinc,, est surnommé «Between the lines» (entre les lignes) – c’est ainsi que Libeskind a appelé son projet, qui décrit la tension inhérente à l’histoire germano-juive selon deux lignes : l’une droite, mais morcelée en de nombreux fragments, l’autre tortueuse et ouverte à son extrémité. En leurs interfaces, des espaces vides («voids») transpercent le musée sur toute sa hauteur. L’architecture nous fait toucher de près l’histoire des relations entre Allemands et Juifs, soulève des questions, incite à réfléchir.
A ne pas manquer à l’intérieur :les feuilles mortes
Comptez environ 2h de visite
Après une petite pause thé/café,
La Stalinallee, avec ses magnifiques bâtiments, a non seulement réalisé les rêves socialistes de l’époque, mais elle a également rempli une autre fonction: elle symbolisait la contre-image du monde impérialiste. L’architecture était utilisée comme moyen de propagande des deux côtés du rideau de fer, même si les directives architecturales de Berlin-Ouest n’étaient pas aussi strictes. D’une part, Berlin-Ouest a tenté de se positionner comme la vitrine de la liberté et de la consommation. D’autre part, Berlin-Est s’est présenté comme un modèle pour l’égalité et la collectivité. Les symboles de l’impérialisme devaient donc disparaître de la capitale du DDR. Le design intérieur était censé créer des conditions de vie saines . L’architecture ouverte a été préférée aux bâtiments de style cour car elle était censée favoriser la convergence des différentes classes sociales. La devise «fonctionnalité, beauté et confort» était (inévitablement) réalisée dans presque tous les foyers et reflétait la mentalité prédominante du parti. La conception intérieure des bâtiments publics était également essentielle pour communiquer l’idéologie au pouvoir.
Les peintures murales telles que «Am Haus des Lehrers» de Womacka,La Haus des Lehrers (maison allemande de l’enseignant) construit entre 1962 et 1964 sous la République démocratique allemande. Sa caractéristique la plus notable est une peinture murale qui enveloppe tout le bâtiment et s’étend entre les deuxième et cinquième étages hors sol. Conçu dans le style de l’art mural mexicain par l’artiste Walter Womacka, il s’intitule Unser Leben (« Notre vie ») et représente divers groupes professionnels de la vie et des aspects de la vie en RDA.
Nos pas nous mènent à La Bernauer Strasse a joué un rôle central dans la guerre froide.Le mur de Berlin s’étirait sur toute sa longueur et coupait la ville en deux, Berlin Est et ouest. Ce mémorial montre comment fonctionnait tous les dispositifs du Mur, comment ces fortifications furent étendues et perfectionnées au fil du temps et l’impact sur la vie quotidienne de la population à l’Est comme à l’Ouest de la ville.
La fenêtre du souvenir sur laquelle sont accrochés des portraits de personnes ayant perdu la vie en tentant de franchir le Mur.
Le soir nous avions réservé notre diner dans la tour TV, Sympathique
La Tour de Télévision de Berlin mesure 368 m et accueille le restaurant tournant le plus haut d’Europe. La vue y est imprenable sur Berlin et l’ascenseur vous emmène au sommet en quelques secondes.
La construction de l’émetteur est-allemand commença dans les années 50 et la tour, érigée entre 1965 et 1969, était conçue pour être la plus haute d’Europe, juste derrière la Tour de Télévision de Moscou. Elle a été conçue par les architectes est-allemands Fritz Dieter, Günter Franke et Werner Ahrendt.
Une vue panoramique
La tour fut construite exactement au centre de la ville . Elle demeure la seule tour de télévision à usage d’une seule ville en Europe. Attraction extrêmement populaire pour les touristes et les Berlinois, elle accueille plus d’un million de visiteurs par an. L’ascenseur atteint l’altitude de 200 m en 40 secondes. La plate-forme d’observation se trouve à 203 m et le Télécafé à 207 m. La plateforme du télécafé accomplit une rotation complète chaque 30 minutes. Par temps clair, on peut profiter d’une vue panoramique sur Berlin et le Brandebourg.
Jeudi 14 avril
Potsdam, et le château Sans Souci; à quelques kilomètres , mais 1h en train ou bus de Berlin. ancienne capitale des rois Prusse, agréable visite des jardins et du palais, malgré ma pluie et les travaux… Le château Sans Souci incarne le goût, la richesse et l’esprit de Frédéric le Grand (1712-1786). Ce château est un bijou de l’architecture rococo, il surplombe plusieurs terrasse
réserver les billets en ligne pour le château, mais en avril beaucoup de choses sont fermées et en rénovation, et pas cela n’est pas forcément mentionné sur le site
On programme : pluie et froid!!
Déjeuner au Drachenhaus, dans le parc sans soucis, bus 695 à 2 arrêt du château
A 15h30 nous étions de retour à Berlin, où nous sommes allés voir Gendarmenmarkt , et avons flâner une dernière fois en ville, ouf plus de pluie!
Musée du Film du film à Postdam platz, au centre sony, ou comment retracer l’histoire allemande à travers ses réalisateurs, ses actrices et acteurs
Il est plutôt bien fait, dans ses tiroirs sont cachées les oeuvres nazies
Pour notre dernière soirée dîner chez Pauly Saal Bonne table dans un décors années 20
Ce petit séjour nous a voulu une marche de 17km quotidienne!
Cela m’a valu une contracture musculaire, je vais devoir investir dans un sac à dos, car le sac en bandoulière est à proscrire quand on est un peu chargé et que l’on marche beaucoup, dixit mon médecin, qui m’a chargé en anti inflammatoire et décontractant…
En tous les cas nous avons soleil et ciel bleu sur Dijon, et ça fait du bien!
Pour conclure, On revient mitigé, j’ai trouvé cette phrase sur le net et je trouve que ça résume bien notre ressenti!
« Il y a deux visions de Berlin. Pour les optimistes, c’est in, c’est branchouille, c’est underground, c’est arty, clubby, groovy, funky, sexy. Pour ceux qui ne sont pas sortis depuis 1989, c’est ghetto, guerrefroidesque et soviétisant. Laquelle des deux versions est la bonne ? Aucune, mon général. Car la capitale allemande ne se limite à aucune de ses deux dimensions. »
Voilà, à vous de jouer et de vous faire votre idée, si un jour vos pas vous mènent à Berlin, et si vous y êtes déjà aller, alors votre ressenti est fait!