Le Cambodge
Le pays compte 15 millions d’habitant dont 95% sont bouddhiste. C’est un petit royaume, avec un roi et le premier ministre (un ancien Khmer Rouge) qui gouverne. C’est une démocratie à dictature communiste.
Le Cambodge vit de :
1- textile et chaussures
USA et Europe ont un quota et ne paient pas de taxes ? Les patrons des usines sont chinois et coréens. 600 usines textiles emploient 700 000 ouvrier autour de Phnom Penh
2- Le tourisme se développe, on attend 5 millions de visiteurs. Beaucoup de touristes asiatiques (Vietnamien, Sud Coréen, Chinois, Américains, Thaïlandais et européens)
3- Agriculture dont le riz, le caoutchouc, le manioc, noix de cajou, poivre et sésame.
4- L’immobilier, beaucoup de construction
5- Pétrole devrait arriver, ils en ont découvert en mer du Cambodge…
Au Cambodge l’école est gratuite mais pas obligatoire. Beaucoup d’enfant n’y vont plus après la primaire. 25 % des familles vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Les Moines
Autrefois un garçon devait être moine une fois dans sa vie pour une période de 1 à 3 ans. Il n’y avait pas d’école publique et l’éducation se faisait au monastère. On leur apprenait à lire et écrire.
A ce moment là il fallait avoir été moine avant de pouvoir se marier, autrement le mariage était refusé. L’homme n’était considéré comme complet qu’une fois cela fait.
Quand ils ont moins de 20 ans ont les appellent les novices et plus de 20 ans se sont les moines. L’ensemble est appelé les bonzes
Bonze est un mot d’origine japonaise (bozu) et ce mot, en toute correction, ne devrait s’appliquer qu’aux moines Mahayana (du Grand Véhicule).
Les bonzes demeurent dans des vat.
Ils portent une robe jaune, ont la tête, menton et sourcils rasés,.
En effet, Bouddha, après avoir quitté le palais paternel, se coupa les cheveux et échangea ses vêtements princiers contre ceux d’un chasseur. Or, le chasseur était un pauvre homme habillé de haillons couverts de la poussière ocre jaune des champs. Aussi, depuis ce jour, en souvenir du premier vêtement religieux du Bouddha, la tradition exige que tous les bonzes portent ce costume. Pour la couleur, les textes ne sont pas d’accord. En Asie Centrale et au Tibet les bonzes portent des vêtements brun-rouges…
Ils vivent d’aumônes et n’ont plus le droit de manger après l’heure de midi.
Ils enseignent aux enfants la langue khmère et sont respectés et vénérés par la population.
Cependant, uniquement et égoïstement occupés de leur salut ils ne se considèrent nullement comme ayant charge d’âmes.
Le Cambodgien qui se fait bonze peut prendre et quitter la robe à son gré. La coutume veut que les jeunes gens de bonne famille, les hommes mariés, fassent quelques retraites de un à plusieurs mois afin d’amasser des mérites et d’accroître ainsi leur Karma
. La personne des moines est quasi sacrée, « inviolable ». Le moine ne dépend d’aucune autre autorité que celle de son supérieur et ne peut recevoir des ordres que de lui. Ce n’est pas un citoyen ordinaire : il est exempt d’impôt, de service militaire, ne peut témoigner en justice, n’a pas le droit de faire de la politique.
Pour être bonze, il faut :
- Avoir vingt ans.
- Etre sain de corps et d’esprit.
- N’avoir encouru aucune peine de prison,.
- Ne pas avoir de dettes
- Avoir le consentement des siens
L’ordination se fait après une longue période de noviciat faite auprès d’un maître spirituel ayant au moins dix années de religion. A l’occasion de cette grande cérémonie le novice prononce ses voeux qui ne sont rien d’autres que les dix Commandements du Bouddhisme (dont seuls les cinq premiers doivent être observés par les laïcs)
- Ne pas tuer.
- Ne pas voler.
- Ne pas commettre de péché contre la vertu.
- Ne pas prendre la femme d’autrui.
- Ne pas mentir. Ne pas boire de liqueurs enivrantes.
- Ne pas manger lorsque c’est interdit.
- Ne pas assister aux spectacles mondains.
- Ne pas s’asseoir sur des sièges élevés ni dormir dans des lits mous.
- Ne pas se parfumer.
- Ne pas porter de bijoux.
- Ne jamais recevoir d’argent.
En outre le bonze ou Pikoh ou Bikhu fait voeu de chasteté et de pauvreté : chaque jour il va quêter leur nourriture et sa vie entière est faite de prières, de bonnes oeuvres, d’études, d’ascétisme au sein de son monastère.
Ces voeux ne sont pas perpétuels et le moine peut se défroquer avec la plus grande facilité.
Ces moines qui constituent l’Eglise du Cambodge relèvent de la doctrine du Petit Véhicule et se partagent en deux ordres dont les chefs sont placés sous l’autorité unique et exclusive du roi (Le roi ne peut interpréter ou dire la doctrine, il est simplement chef du clergé) :
L’ordre des Mohanikay ou Grande Congrégation.
L’ordre Thommayut ou « Ceux attachés à la Doctrine »
Hors la façon de respecter les règles monastiques et la manière de prononcer les textes sacrés, peu de choses différencient les deux ordres.
Tous deux sont fortement hiérarchisés, le Royaume est divisé en diocèses dont les chefs sont nommés par le Ministre du Culte.
Le moine khmer, contrairement à celui du Siam, ne répugne pas au travail manuel… Et en plus, il sert de professeur.
Visite du Vat Noko (Monastère Capital)
Temple Bouddhiste ancien XII et XIII éme siècle
Légende
Un couple avec leur bébé va travailler au champ. Ils posent le bébé sous un arbre fruitier, pour qu’il soit à l’ombre. Des oiseaux en prenant les fuits en font tomber sur le bébé, ce qui le blesse, les parents voyant cela vont laver leur bébé dans le Mékong, celuici leur échape et se trouve mangé par un poisson. Ce poisson est pêché en Chine et dedans on trouve le bébé vivant. Le Roi de chine élève l’enfant et lui raconte son histoire. Plus grand l’enfant revient dans son village, et demande à dormir et tombe amoureux de son hôtesse qui est en fin de compte sa mère. Celle ci le reconnaît à cause de ses blessures. D’où cette statue qui vénère sa mère pendant 5000 ans.
Le temple est décoré de Dèvota, des femmes célestes épouses de Dieu ou des déesses.
Apsara, femme celeste qui danse au dessus de la fenêtre. Les niches sont vidées des petits bouddha car au XVIII éme siécle le roi hindhou les ont tous détruit
Les Dieux
Vishnou qui a 4 ou 8 bras
Brama à 4 tête, dieu créteur
Histoire de Bouddha
Siddhartha (Bouddha) est né autour de 563 avant JC. dans la ville de Kapilavastu (située aujourd’hui au Népal). Les parents de Siddhartha étaient le roi Shuddhodana et la reine Maya, qui dirigeaient le clan des Sakyas. L’histoire de sa naissance est miraculeuse… Une nuit la reine Maya rêva qu’un éléphant à six trompes portant dans sa trompe une fleur de lotus rentra en elle par le côté droit, au même moment un fils fut conçu. Les Brahmanes (religieux) vinrent et interprétèrent le rêve de la manière suivante. cet enfant sera soit le plus grand roi du monde soit le plus grand des ascètes ( saint homme qui pratique l’abandon de l’égo). Le futur enfant fut nommé Siddhartha, ce qui signifie « celui dont le but est accompli » »
Plus tard quand la reine Maya était en route pour la maison de son père afin de préparer la naissance, elle fit arrêter son chariot dans le jardin de Lumbini et s’appuya sur une branche d’arbre pour se reposer. A cet instant , Siddhartha sortit de son sein droit sans aucune aide. L’enfant marcha sept pas dans les quatre directions, et des fleurs de lotus surgirent là ou son pied touchait terre. Alors l’enfant déclara, « Je n’aurai plus de vie futures à endurer, ceci est ma dernière incarnation. Maintenant puisse je détruire et arracher les racines cause de la souffrance des renaissance successives. » Sept jours plus tard la reine Maya mourut. Mahaprajapati, la soeur de maya s’occupa de Siddhartha. Le roi Shuddhodana évita à Siddhartha toutes les formes de souffrance. Quand siddhartha eu 20 ans , il épousa Yasodhara, la fille de l’un des ministres, et un an après ils eurent un fils nommé Rahula (ce qui signifie « entrave » ou « empêchement »).
A l’âge de 29 ans, Siddhartha demanda à son conducteur de char , Channa, de l’emmener deux fois hors de la cité sans l’assentiment du roi. Durant ces deux voyages, Siddhartha vit « Les quatre spectacles » qui changèrent sa vie. Pendant son premier voyage, il vit la vieillesse, la maladie et la mort. Dans le second, il vit un saint homme errant, un ascète, sans possessions. Siddhartha commença à questionner le saint homme, lequel était rasé, vêtu d’une seule robe déchirée jaune, et s’aidant d’un bâton de marche. L’homme lui déclara, « Je suis… terrifié par la ronde incessante des vies et des naissances et ai adopté cette vie de pauvreté afin d’atteindre la libération… Je cherche l’état béni dans lequel la souffrance, la vieillesse et la mort sont inconnus. » Cette nuit là, Siddhartha silencieusement embrassa sa femme et son fils, et ordonna à Channa de le conduire dans la forêt. En lisière de forêt, Siddhartha sortit son épée incrustée de joyaux, et se coupa les cheveux et la barbe. Il ôta tous ses habits princiers et enfila la robe jaunes des saints anachorètes. Il ordonna à Channa de rapporter toutes ses possessions à son père.
A partir de ce moment Siddhartha erra à travers le nord est de l’Inde, visitant des saints hommes, et étudiant les concepts de Samsara (réincarnation), Karma (loi de cause à effet), et Moksha (délivrance) . Attiré par les idées sur Moksha, Siddhartha s’installa sur les rives de la rivière Nairanjana , et pratiqua de sévères austérités, restant constamment en méditation. Après six années passées à boire et à manger juste suffisamment pour rester en vie, Son corps était émacié, et il devint très affaibli. Cinq autres saints hommes se joignirent à lui, espérant apprendre de son exemple.
Un jour, Siddhartha réalisa que ces année d’austérité n’avaient fait qu’affaiblir son corps, et qu’il n’arrivait plus à méditer efficacement. Quand il marcha vers la rivière pour prendre son bain, il était devenu trop faible pour avancer, et les arbres inclinèrent leurs branches afin de le soutenir. A cet instant, une jeune fille nommée Nandabala vint et lui offrit un bol de lait et du riz, que Siddhartha accepta. A cette vue les cinq compagnons de siddhartha le quittèrent. Régénéré par cette nourriture, Siddhartha s’assit sous un figuier (connu sous le nom d’arbre de la bôdhi, ou arbre d’illumination) et résolu de trouver une réponse à la question de la souffrance. Pendant qu’il méditait, Mara (le diable) envoya ses trois fils et filles pour tenter Siddhartha avec la soif, l’appétit, le mécontentement, et la tentation des plaisirs. Siddhartha, inébranlable, entra dans une profonde méditation, et obtint le souvenir de toutes ses naissances, comprenant l’infini cycle des naissances et des morts, et avec une certitude absolue il rejeta les passions et l’ignorance générateur de la naissance. C’est là, que Siddhartha atteint l’éveil et devint le Bouddha (l’illuminé). Désirs et souffrances s’étant éteint devenu Bouddha, il expérimenta le Nirvana… « Il y a un lieu qui n’est ni la terre, ni l’eau, ni le feu, ni l’air…qui n’est pas ce monde ou un autre monde, ni le soleil ou la lune. qui ne va et vient, endurant naissance ou mort. C’est l’absolu fin de toutes les souffrances. » Néanmoins plutôt que de rejeter ce corps et cette existence le bouddha fit un acte de grand sacrifice. Il retourna vers le monde, déterminé à partager son illumination autrui de manière à ce que tous puissent mettre fin aux cycles des souffrance causées par le cycle incessant des renaissances.
Bouddha vint à la citée de Sarnath et retrouva dans le parc des cers les cinq ascètes qui l’avaient quitté. quand ils virent le bouddha, Ils réalisèrent qu’il avait atteint le plus haut état de sainteté.. Le bouddha commença à leur enseigner ce qu’il avait appris. Il fit un cercle sur le sol avec des grains de riz, représentant la roue de la vie que l’on parcours existences après existences. Cette enseignement fut appelé le sermon du parc des cerfs, ou encore « La mise en mouvement de la roue de la Loi. » Siddhartha révéla qu’il était devenu un Bouddha, il décrivit les plaisirs qu’il avait connu en tant que prince, et sa vie de sévères pratiques ascétiques. Aucun de ces chemins ne pouvait mener vers le Nirvana. Le chemin juste est la Voie du Milieu, qui consiste à rester loin des extrêmes.
« Répondre aux exigences de la vie n’est pas condamnable, » enseigne le Bouddha. « Garder le corps en bonne santé est un devoir, autrement nous ne serons pas capable d’allumer la lampe de la sagesse et de garder notre esprit ferme et clair. » Bouddha leur enseigna alors le Dharma, qui consiste dans les quatre nobles vérités et l’octuple sentier. Les cinq ascètes et d’autres se joignirent au bouddha et l’accompagnèrent partout. Comme de plus en plus les rejoignait, le Bouddha organisa une Sangha, une communauté de bhikkus (moines ordonnés et plus tard de nonnes). La Sangha préserva le Dharma, et permit aux bhikkus de ce concentrer sur le but que représentait le Nirvana. A la saison des pluies ils s’installaient dans des Viharas (lieux de retraite). Upasaka, les disciples qui croyaient dans les enseignements du Bouddha, mais ne pouvaient suivre les strictes règles de la Sangha, étaient encouragés à suivre les cinq préceptes. Le Bouddha retourna à son lieu de naissance Kapilavastu, son père fut mortifié de voir venir son fils lui mendier de la nourriture. Bouddha embrassa le pied de son père et dit, « Vous appartenez à une noble lignée de roi. Mais j’appartiens à la lignée des Bouddhas, et tous ont vécu d’aumônes. » le roi Shuddhadana se remémora alors la prophétie des brahmanes et se réconcilia avec son fils. La femme du Bouddha son fils et plus tard son cousin Ananda rejoignirent alors la Sangha.
Quand le bouddha eu 80 ans, un forgeron du nom de Cuanda lui offrit de la nourriture qui le rendit malade. Le Bouddha se forçat à voyager vers Kushinagara, il s’allongea sur le côté droit pour se reposer dans un bosquet d’arbres shala. Comme une foule de fidèles se rassemblait, les arbres fleurirent et répandirent des pétales sur le Bouddha. Le Bouddha dit à Ananda, « Je suis vieux et mon voyage s’approche de sa fin. Mon corps est comme une charrette délabrée maintenu ensemble par quelques courroies de cuir. » Trois fois, le Bouddha demanda si l’on voulait lui poser des questions, mais tous restaient en silence. Finalement le Bouddha dit, « Tout ce qui est créé est sujet au déclin et à la mort. Tout est transitoire. Travailler pour votre libération avec diligence. Passant successivement par plusieurs états de méditation, Bouddha décéda et atteint le Parinirvana (la cessation des perception et de la sensation).
La culture de l’hévéa
On peut récolter la sève quand l’arbre à 5/6 ans et jusqu’à ce qu’il ait 30 ans.
On saigne l’arbre le matin la sève coule dans un récipient qui est vidé l’après midi
On récolte tous les jours sauf pendant le mois de Mars.
Quand les arbres sont jeunes, et que la lumière passe, on plante entre eux de l’arachide.
Les arbres sont plantés en ligne espacée. 1 hectare donne 1 tonne de caoutchouc
Le caoutchouc est exporté au Vietnam 1 t se vend 1500 $
L’hévéa a été planté au Cambodge dans les années 1920, car la terre ici est riche
En 2015 il y a 200 000 hectares dédiés à sa culture, les plantations sont majoritairement familiales
Les Khmer rouges
Crée dans les années trente pour chasser les français par Hochi Mihn
Le Roi Norodom I a signé un traité (forcé par les français) de protectorat, car le Cambodge risquait de disparaître de la carte. Ils intervinrent peu et laissèrent Norodom sur le trône, après une rébellion ils laissèrent l’administration quotidienne du pays aux français, ces derniers entretenaient la cour de Norodom et sa fonction symbolique.
Après la seconde GM les français sont revenus mettre fin au protectorat ; et mirent le jeune Sihanouk sur le trône alors âgé de 18 ans
En 1953 le Cambodge est indépendant, le Roi Sihanouk a été couronné en 1941 par les français, entre 1953 et 1970 le père était le roi et le fils le 1er ministre.
Pendant la guerre Froide une union a été créée dans le pays, il était ni capitaliste ni communiste.
1965-1966 les relations diplomatiques sont coupées et il supporte les communistes. Les Viet gong installe des camps pour contrer les USA dans les campagnes proches de la frontière.
1970 coup d’état de Lon Nol ; destitue Sihanouk qui s’installe à Pékin, où il forme un gouvernement en exil, avec un mouvement révolutionnaire cambodgien qu‘ il appela lui même « Kmer rouge ». les Kmer rouge ont profité du soutient de Sihanouk pour attirer de nouvelles recrus au sein de leur petite organisation, beaucoup d’anciens disent être partis dans la montagne pour défendre leur roi et n’ont rien su de Mao et du marxisme.
Les combats qui sévirent entre 1970 et 1975 (américain basé au Cambodge pour la guerre du Vietnam), plus ceux dans le pays même eurent pour conséquences un départ des campagnes pour la ville, beaucoup de victimes.